8e Conférence ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration

2020-05-22T14:02:12+00:00

La 8e Conférence ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, présidée par le Maroc, s’est déroulée à Marrakech les 1-2 mars 2020.

Marrakech, 1-2 Mars 2020. Les ministres et secrétaires d’Etat des Affaires étrangères des pays membres du Dialogue 5+5 se sont réunis à Marrakech pour discuter de la migration et du développement en Méditerranée occidentale, en présence des représentants de l’Union européenne (UE), l’Union pour la Méditerranée (UpM), l’Union africaine (UA), l’Union du Maghreb arabe (UMA), la Communauté économique des Etats d’Afrique occidentale (CEDEAO), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en qualité d’observateurs. Il s’agit de la première conférence ministérielle spécifiquement consacrée à la migration depuis 2010.

Les ministres ont réaffirmé la pertinence du Dialogue 5+5 pour traiter des questions de migration et ont souligné la nécessité d’une coopération et coordination pour une meilleure gestion des migrations.

Ils ont souhaité se concentrer en priorité sur un agenda positif qui lie migration et développement. Dans cette perspective, ils ont affirmé leur volonté de travailler sur la thématique de la migration en adoptant une approche globale, concertée et équilibrée, basée sur la responsabilité équitablement partagée et la solidarité agissante, avec pour but d’ouvrir de nouveaux horizons pour la migration régulière sans encourager les flux irréguliers.

Les ministres des Affaires étrangères ont adopté une déclaration à l’issue de la conférence ministérielle. Celle-ci liste des actions à entreprendre dans cinq domaines : la coordination des politiques nationales de migration ; la facilitation de la mobilité et de la migration régulière ; les liens entre migration et développement ; les politiques d’intégration des migrants ; les politiques de lutte contre la migration irrégulière, le trafic des migrants et la traite des êtres humains.

La Déclaration prévoit la mise en place d’une « Feuille de route vers une opérationnalisation des conclusions » de la Conférence ministérielle afin de traduire les engagements des ministres en projets concrets et programmes pratiques.